Bienvenue à Saint Geoire en Valdaine
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Localisez : Grenoble, Chambéry et Bourgoin-Jallieu, à l’est de Lyon, où l’autoroute A43 se sépare en deux (A43, A48).
Au centre du triangle formé par ces trois villes, se trouve le village de Saint Geoire en Valdaine.
En plein cœur du Dauphiné, la commune (environ 2500 habitants) s’étend sur 1772 hectares de collines boisées et de vallées tranquilles, entre 400 et 700 mètres d’altitude.
Pour nous situer : plan.pdf
Histoire et géographie
Saint Geoire en Valdaine est la ville principale de la Valdaine, ou Val d’Ainan.
La rivière qui traverse Saint-Geoire, L’Ainan, prend sa source au Mont de Bavonne à Chirens, au nord de Voiron. Elle serpente entre des collines, des forêts et des champs, pour rejoindre, 23 kilomètres plus loin au nord-est, la rivière Le Guiers, un peu en amont du Pont-de Beauvoisin.
La Valdaine (aine, aigue, eau, aqua), Le Val d’Ainan ou Val des nants (les sources, les ruisseaux) ; qui peut encore expliquer le nom, l’étymologie de la vallée ? L’eau coule depuis si longtemps sous les ponts qu’on en a oublié l’origine !
Longtemps la Valdaine a fait tampon entre Savoie et Dauphiné. Au Moyen-Age et jusqu’à la fin du 18eme siècle, Chambéry a été la capitale des ducs de Savoie. Le Dauphiné voisin, entre Vienne et Grenoble, étant l’apanage du fils du Roi de France. Pont-de-Beauvoisin était alors une célèbre ville frontière, la frontière du Guiers y étant facile à traverser par un pont.
Le commerce (et la contrebande) entre ces deux pays, profitant de taxations différentes entre les deux états, transitait entre autres chemins, par la Valdaine. Les habitants étaient protégés par les Seigneurs de Clermont, dont Saint-Geoire porte encore le blason. En venant de Voiron, passé le col du Fagot, puis Chirens, la route descendait jusque Pont de Beauvoisin.
La première partie de la rivière Ainan, entre Chirens et Massieu (jusque la Côte d’Ainan) serpente au milieu d’un marais que nos ancêtres ont longtemps cherché à drainer. La pente de la rivière s’accélère après Saint Geoire, jusqu’à a confluence avec le Guiers. Cette particularité d’avoir un marais en amont assurait un débit relativement constant à la rivière en aval. Il a permis de faire vivre de nombreux moulins pendant des siècles, jusqu’à ce qu’on découvre l’électricité. On en trouve de nombreux vestiges.
Les moulins permettaient de moudre le blé, mais assuraient aussi d’autres fonctions, depuis la fabrication d’huile de noix, le battage du chanvre et la scierie. Ils assuraient encore l’énergie des tissages mécaniques au XIXeme siècle.
Il est notoire que les tissus et soieries dites « de Lyon », ont longtemps été fabriqués à bon marché dans nos vallées pré-alpines, en utilisant la force motrice de l’eau. Les usines de tissage ont continué jusqu’au début des années « soixante ». L’agriculture trouvait un complément en hiver et les riches soyeux Lyonnais, qui fournissaient la soie brute aux canuts de Lyon, un revenu supplémentaire : on a la Chine qu’on peut !